Sarah, qui es-tu ? Merci de te présenter brièvement pour nos lecteurs…

Je suis franco-camerounaise, née en France d’un père camerounais et d’une mère française. Côté professionnel, je suis avocate au Barreau de Toulon. Côté sportif, je suis joueuse de tennis de table (pongiste) à haut niveau. J’ai participé à deux Jeux olympiques (Londres et Tokyo) sous les couleurs du Cameroun. J’ai pour objectif de me qualifier pour les jeux olympiques de Paris de 2024. J’ai aujourd’hui 36 ans, ces jeux seraient une belle manière de terminer ma carrière. Enfin, je suis également engagée dans le milieu associatif au travers de l’association Ping Sans Frontières, et dans l’entreprenariat social.

Nelson Mandela a dit « Le sport a le pouvoir de changer le monde. Il peut créer de l’espoir où il n’y avait avant que du désespoir ». Que penses-tu de cette citation ?

J’y adhère complètement. Le sport créé des ponts, lève des barrières, et ouvre le champ des possibles à titre individuel, mais également collectif. Par ailleurs, le sport est un formidable outil pour véhiculer des valeurs, qui permettent justement de changer le monde ou, a minima, de faire bloc contre bien des maux qui sont parfois source de conflits à grande échelle. Je suis également intimement convaincue que le sport a le pouvoir d’unir les gens, de susciter des émotions uniques.

Parle-nous de ton engagement social et de la création de ton association PING SANS FRONTIERES… Quel a été l’élément déclencheur ? Qu’est-ce qui t’anime au quotidien ?

L’association PING SANS FRONTIERES est née à la suite de ma participation aux Jeux de la Francophonie 2005 au Niger en tant que membre de l‘équipe de France de tennis de table. Lors de cette compétition, j’ai eu l’occasion de rencontrer l’équipe nationale du Niger grâce à l’association du perchiste Jean Galfione « Athlètes du Monde ». Une table dehors, un filet cassé, une seule balle, des enfants qui jouent au bord de la route, à côté des voitures qui passent. J’ai alors pris conscience des conditions rudimentaires dans lesquelles se pratique le tennis de table en dépit de la réelle passion que suscite ce sport en Afrique. À l’époque, j’étais sponsorisée, j’avais des équipements de manière illimitée. En rentrant en France, je devais agir. J’ai commencé par collecter les raquettes et revêtements que nous estimions usés pour une pratique à haut niveau, pour les redistribuer là où il y avait des besoins. Ping Sans Frontières est née. Depuis lors, l’association n’a cessé d’agir et d’évoluer. De nombreuses missions ont été menées dans 16 pays à travers le monde. Nous avons 350 clubs en France qui participent à la collecte des raquettes et revêtements usagés au travers de l’opération des plaques pour tous menée en partenariat avec la marque Cornilleau. Nous avons ainsi créé et distribué des urnes de collectes de ces équipements. Depuis 2006, l’association a bien évolué. Aux distributions de matériel viennent s’ajouter les formations d’entraîneur, les camps d’entraînement, les constructions de tables artisanales puis les campagnes massives de promotion du tennis de table dans les écoles.

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«His name may be unfamiliar to you, but this gentleman has revolutionized the world of prosthetics for black skin. Meet John AMANAM, the first African prosthetics manufacturer.»

Who is John AMANAM ? A little presentation please…

I’m called JOHN AMANAM from Nigeria, I’m a 33 years old man. First African to produce hyper-realistic prosthesis and CEO of IMMORTAL COSMETIC ART.

Tell us about your journey. How did you come up with the idea to manufacture specific prosthetics for black skin?

I respect my clients privacy and that restrict us from sharing all the moments. We’ve had orders from more than 60 countries and have made worldwide deliverie across the globe : At least 400 clients within 3 years. We’ve hosted clients from different countries in our state. We are about to launch a training program ( to facilitate and certify agents) to enable people reach us from other countries instead of traveling to Uyo, Akwa Ibom state, Nigeria. The image below ( through not clear) is that of one of our clients in USA whose work was delivered about 4 months ago.

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Dans un écosystème de plus en plus digital, Yengafrica se place au coeur de l’offre touristique au Cameroun. Découvrons ensemble la première plateforme de billetterietouristique au Cameroun, créée par Joel Nana, son fondateur.

Qu’est-ce que « YENGAFRICA » et qui se cache derrière ?

Yengafrica est une agence de voyage phygitale (physique et digitale) qui permet à tout individu de chercher et réserver une activité touristique ou de loisirs où qu’il se trouve sur le territoire national. Derrière YENGAFRICA se trouve un enfant du pays, né à Douala, ayant fait ses études primaires dans le Nord du Cameroun, secondaires dans le sud-ouest et ses études universitaires en Grande-Bretagne et en France. Je suis parti du Cameroun après mon BAC en 2010 et c’est lors d’un voyage au pays que je fais un constat du manque de plateformes pour mettre en avant les activités proposées par les acteurs du tourisme. L’idée m’est alors venue de créer YENGAFRICA pour apporter plus de visibilité aux acteurs touristiques.

Le postulat de départ… à quel besoin répond la création de ta plateforme ? Quels services proposez-vous ?

Il faut savoir que la première chose que recherche un touriste, c’est l’information. Aujourd’hui, les clients ont difficilement accès à l’information et ce manque tant sur le plan physique que digital, engendre plusieurs problématiques de transparence, d’accessibilité et de sécurité pour les touristes. Grâce à notre plateforme et nos services de voyage sur mesure, nous permettons aux acteurs touristiques de proposer leurs services avec tous les détails nécessaires, afin que chacun puisse réserver et consulter les avis laissés par d’autres voyageurs. Les clients bénéficient d’une sécurité en payant via la plateforme, car les opérateurs sont rémunérés uniquement lorsqu’ils ont réalisé les services proposés. Il est également important de rappeler qu’un client peut aussi être une entreprise ou un établissement scolaire. Préparer ou budgétiser une excursion scolaire, un voyage d’entreprise ou recevoir des délégations étrangères devient donc simplifié grâce à la variété et à l’authenticité des produits touristiques proposés sur notre plateforme. Avec cette approche, nous pensons qu’il est possible de rendre le tourisme camerounais plus transparent, accessible et sécurisé. Nos services ne se limitent pas qu’aux activités et voyages sur-mesure, nous proposons également à nos clients la possibilité de réserver un véhicule ou un hébergement.

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Arbre de Vie est une épicerie de proximité qui favorise la production locale ivoirienne et Africaine : artisane, agricole mais aussi industrielle. Son but, valoriser le savoir-faire local, (création, innovation et transformation). Rencontre avec Albéric, ce fondateur passionné qui souhaite faciliter l’accès à ces produits et changer notre façon de consommer

Qui es-tu ? Et quelle est la genèse du concept « Arbre de Vie » ?

Je suis Albéric ANOH, ingénieur projet informatique de formation et entrepreneur depuis 9 ans. Arbre de Vie est né d’un déclic que j’ai eu lors de la crise du COVID. En effet la crainte de pénurie de produits alimentaires importés m’a emmené à m’interroger sur la production locale. Cette curiosité m’a conduite vers de merveilleuses créations locales qui malheureusement manquaient de visibilité. J’ai compris à cet instant qu’il était crucial pour tout Etat d’être indépendant sur des secteurs clés de son économie comme l’agroalimentaire. Arbrede Vie est la vitrine de tous les transformateurs locaux de qualité. L’ objectif est de proposer une offre pour tous friands de saveurs africaines et saines.

Que proposes-tu dans ton épicerie ? Pourquoi venir chez Arbre de vie ?

Arbre de vie est un excellent voyage culturel au cœur des richesses et de la créativité africaine. C’est pour les étrangers une découverte, pour les locaux unefierté identitaire, et pour tous une solution d’ alimentation saine. Nous avons exactement tout ce qu’un supermarché classique pourrait avoir en termes de rayons.Par exemple pour la cuisine quotidienne nous avons des sauces en boîte de conserves comme la graine, le gnangnan, le kédjénou, etc. Des farines pré-faites pour l’abollo, l’akassa et le placali. En alcool le bandji, le koutoukou arrangé, des vins de fruits (ananas, feuilles d’avocatiers, etc…). Amuses-bouches et confiseries comme sucettes de toffi, noix de cajou, chips de coco, mangues séchées ou encore du cosmétique et de la diététique.

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Le «SABA», qu’est-ce que c’est ?

SABA c’était l’événement beauté à ne pas rater, c’etait le SALON de la Beauté Afri caine. En quelques mots, SABA c’etait un grand salon sur la Beauté sous toutes ses formes : beauté et soin des cheveux cré pus, naturels, soin et beauté de la peau, bien-être, mode, make up, home design, art etc… SABA proposait des conférences sur diverses thématiques, des ateliers pour petits et grands, des démos produits et réunissait des exposants qui œuvrent dans les différents domaines de la Beauté.

Un salon autour de la beauté, com ment est née cette idée ?

Le premier salon de la beauté auquel j’ai assisté est le Salon Boucles d’Ebène à Pa ris il y a près de 10 ans. J’y ai participé avec ma marque Essila et j’ai vraiment adoré le concept : mettre en avant une beauté non universelle mais une Beauté plurielle, qui respecte nos origines, qui met en avant le notre histoire, de nos cultures, promou voir une Beauté Naturelle et Africaine. En arrivant au Cameroun, il y a 7 ans, j’ai réa métissage issu de lisé que le mouvement nappy n’était qu’à ses débuts. Je me suis dit que ce serait super qu’un Salon de la Beauté prenne naissance dans la capitale économique du Cameroun. Voilà com ment est né SABA !

Quelles étaient tes attentes avec cette première édition ?

J’ai souhaité que le public vienne nombreux pour découvrir et encourager les différentes marques camerounaises et internationales présentes au salon, des marques du secteur de la cosmétique, du make up, de la mode, etc… J’aimerais également que toutes les marques de cosmétiques puissent grandir ensemble grâce à ce type d’événement pour construire une Industrie de la Beauté Camerounaise forte et reconnue internationalement.

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L’article <b style="font-size: 23px;">Sylvia ONGONO</b></br><span style="font-size: 15px;"> Le Salon de la Beauté Africaine</span> est apparu en premier sur C'CHIC Mag.

Venez vivre LE Rendez-vous Lifestyle Annuel par Excellence !

Art de Vivre (ADV) se veut une plateforme qui promeut le savoir-faire, l’authenticité et la qualité des produits africains qui s’exportent.

Son enjeu : changer la perception et les stéréotypes qui entourent les produits haut de gamme, produits originaires d’Afrique.

Ayant gagné en notoriété au fil des ans, ADV revient pour une nouvelle édition du 1er au 3 décembre 2023 au Showroom AMALI, situé à Bali, Douala.

L’occasion rêvée de découvrir une dizaine d’artisans et créateurs africains de choix, des locaux et d’autres venus d’ailleurs, qui exposeront et nous feront découvrir leurs produits et services.

Un programme placé sous le signe de la convivialité et du professionnalisme, pour notre plus grand ravissement !

RDV chez AMALI !!!

ADV
1er au 3 Décembre 2023 / 9H – 18H
AMALI Showroom
Douala-Bali – Cameroun

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Derrière chaque marque se cache une personne, une histoire. Découvrons ensemble celle de Fanny-Laure, la jeune camerounaise à la tête de l’Atelier Lior.

Fanny-Laure, merci de te présenter pour le magazine. Qui es-tu et quel est ton parcours ?

Je suis Fanny-Laure, fondatrice de l’Atelier Lior, un cabinet où l’on fait des consultations et des cosmétiques pour vous permettre d’avoir la peau la plus lumineuse possible. L’ordre dans lequel je présente les choses est très important. Les consultations dabord, les cosmétiques ensuite, car mon cœur de métier c’est bien de faire des consultations. Biologiste cutanée de formation, je m’intéresse à la physiologie de la peau. Chercheuse, j’aime comprendre comment celle-ci fonctionne et il est important de connaître sa peau avant d’appliquer des produits. C’est l’une des raisons pour lesquelles j’ai créé L’ Atelier Lior. J’ai une formation scientifique, faculté de médecine, faculté de biologie, laboratoire et après l’Atelier Lior.

Pour financer ton projet, tu as mis en place une campagne participative… Comment a été accueilli ton projet ?

Nous avons mis en place une campagne de crowfunding en mai 2021. Le but de la campagne n’était pas de financer la création du projet mais plutôt son évolution. En 2020 nous avons eu une assez forte croissance (à notre échelle). Il devenait donc indispensable de passer en phase d’industrialisation. Nous avions certes un fond de roulement mais ne voulions pas risquer de le mettre en péril d’autant plus qu’en passant en phase d’industrialisation, nous allions avoir besoin de fonds supplémentaires. C’est la raison pour laquelle nous avons mis en place la campagne. Celle-ci a été un réel outil de communication et nous a permis de gagner en visibilité.

Le projet a été plus que bien accueilli. Une fois de plus ce sont les Liors ladies qui m’ont incitée à mettre en place et à porter la campagne, en véritables ambassadrices. Il y a eu une réelle mobilisation, mon objectif était d’atteindre les 7000 euros mais en 24 heures à peine, nous avions passé le cap des 12 000 euros.

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L’article <b style="font-size: 23px;">ATELIER LIOR</b></br><span style="font-size: 15px;"> La science, l’éclat cutané</span> est apparu en premier sur C'CHIC Mag.

DRH du Groupe Activa, Linda NGANKO cumule plus d’une vingtaine d’années d’expérience dans les ressources humaines. Elle a accepté de s’ouvrir à C’CHIC Magazine pour parler de cette fonction clé au sein de l’Entreprise, de son parcours et du Groupe Activa.

Linda NGANKO, quel est votre parcours et qu’est-ce qui vous a donné envie de construire une carrière dans les ressources humaines ?

Je suis diplômée en Management des entreprises de l’Institut Supérieur de Gestion de Paris (ISG) promotion 1998. J’ai commencé mon parcours universitaire par des études en finance d’entreprise, j’ai d’ailleurs passé 18 mois en Espagne au centre des études financières de Madrid (Espagne) et c’est vraiment par hasard que j’arrive dans les ressources humaines.

Après quelques stages en entreprise, j’ai très vite compris le rôle clé des Ressources Humaines. J’ai compris que les entreprises à succès et pérennes sont celles qui ont un projet humain fort. J’ai eu envie, à ma manière, de participer au développement d’entreprises en collaborant à la mise en œuvre de ce projet humain. C’est pour cela que j’ai finalement choisi de travailler dans les Ressources Humaines. Mon parcours professionnel dans les Ressources Humaines débute en 2000 à Montréal (Canada). Je rejoins la multinationale Africaine MTN en 2005, Leader des Télécoms au Cameroun où je fais mes classes pendant 14 ans et où j’ai occupé progressivement les postes de HR Officer, Employee Engagement specialist, HR Business Partner et depuis octobre 2020 je suis la Directrice du Capital Humain du Groupe Activa qui est une multinationale Africaine fondée par des africains pour répondre aux besoins des africains dans le domaine de l’assurance

Aujourd’hui vous êtes Directrice Capital Humain du Groupe ACTIVA, est-ce un aboutissement de carrière ?

J’ai intégré le Groupe ACTIVA à une période charnière de son histoire et de son développement. Après plusieurs annéesde croissance régulière et plusieurs acquisitions qui ont permis le rayonnement de cette marque sur le continent, la Direction Générale du Groupe a fait le choix de se restructurer pour répondre aux défis clés du marché en vue de poursuivre sa stratégie de croissance. C’est donc avec beaucoup d’enthousiasme que j’ai choisi de participer à cette dynamique, à laquelle je souhaite contribuer durablement et efficacement. Je dirais tout simplement que c’est une étape importante de mon projet professionnel qui me permet d’embrasser les challenges forts et exaltants. Mon ambition est de continuer à impacter positivement l’écosystème africain et d’apporter ma pierre à l’édifice

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L’article <b style="font-size: 23px;">LINDA NGANKO</b></br><span style="font-size: 15px;"> DRH GROUPE ACTIVA</span> est apparu en premier sur C'CHIC Mag.

African Puzzle Works est une application mobile, digitale qui facilite l’organisation du travail des entrepreneurs de l’économie informelle.

African Puzzle Works est une application mobile, digitale qui facilite l’organisation du travail des entrepreneurs de l’économie informelle. 5 en 1, l’application contient les fonctionnalités suivantes : gestion de projet, création de dossiers clients, suivi de facturation, agenda intelligent et show-room. C’est un assistant personnel digital « tout-en-un ». Véritable tableau de bord, cette application simplifie au maximum la création de photos et de contenus à partir de notes écrites ou vocales enregistrées . Elle sauvegarde toutes les données pratiques nécessaires aux entrepreneurs pour exercer quotidiennement leur activité. Utiliser African Puzzle Works, c’est l’assurance d’être plus efficace, de gagner du temps et de l’argent, et surtout de mieux connaître et satisfaire ses clients.

Inclusive, African Puzzle Works est d’abord pensée pour l’Afrique

Parce qu’ils peuvent quelque fois habiter une région éloignée des routes du commerce ou parler une langue avec peu d’interlocuteurs à l’international, certains entrepreneurs peuvent rester à l’écart. L’ ambition d’ African Puzzle est donc de leur offrir davantage de visibilité :

• En les reliant au monde entier, puisque l’application est disponible dans 70 pays.
• En proposant une traduction en plusieurs langues africaines, comme le Wolof, le Lingala, le Swahili, le Duala, le Kinyarwanda ou le Yoruba par exemple.

Pour y parvenir, African Puzzle ambitionne de lever un peu plus de 10 millions de dollars, afin de développer l’application mobile dans la plupart des langues majeures du continent africain.
En attendant son lancement, l’application est téléchargeable sur Google Playstore, mais uniquement accessible en version bêta.

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Le FEJA (Festival de l’électronique et du jeu vidéo d’Abidjan) est l’unique rendez-vous des passionnés, amateurs et pro du Gaming en Afrique . Du 25 au 28 novembre 2021 se tiendra la 5ème édition de ce festival. C’CHIC a souhaité en savoir plus en allant à la rencontre de celui qui est à l’initiative du FEJA, Sidick BAKAYOKO…

Parlez-nous du FEJA, de l’origine et de ce qui vous a motivé à organiser cet évènement…

En créant le FEJA en 2017, l’objectif était d’offrir un moment de découverte et de partage, de communion aux amoureux des jeux vidéo d’une part, au vu de plusieurs manquements constatés notamment à l’accès des professionnels africains du gaming aux grands tournois mondiaux.

D’autre part, nous souhaitions offrir une plateforme d’échange et de collaboration aux personnes intéressées par la création de jeux vidéo. L’ambition était d’en faire « le plus grand événement d’Afrique en matière de jeux vidéo » l’innovation et la création de contenus locaux sont des éléments clés dans la stratégie à mettre en œuvre pour développer de nouveaux pôles de croissance.

Le FEJA en est à sa 5ème édition, comment avez-vous vécu l’évolution du Festival ?

Le FEJA est un événement qui vise à promouvoir le jeu vidéo en Afrique. Pour sa première édition en 2017, le Festival a accueilli plus de 10 000 visiteurs venant essentiellement de 6 pays d’Afrique. Depuis la deuxième édition, ce sont des joueurs, des passionnés, et des visiteurs venant de 10 pays africains qui sont chaque année attendus à Abidjan dont le Ghana, le Nigéria, le Cameroun, le Togo, le Sénégal. Nous avons réussi ces quatre dernières années le pari de la mobilisation et le FEJA est devenu le rendez vous annuel des professionnels du jeu vidéo, permettant aux professionnels du jeu vidéo de se retrouver pour échanger dans des espaces dédiés. Après 4 années consécutives, le FEJA est aussi devenu LE PLUS GRAND ÉVÉNEMENT E-SPORT D’AFRIQUE regroupant les plus grands champions du continent. Une industrie du jeu vidéo forte passe par la promotion des tournois de jeux, de la création de jeux vidéo locaux et des diverses prestations de services associées.

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