KARIMA JAFFAR

Instant bien-être

Passionnée par son métier d’esthéticienne, elle a créé le tout premier intitut dédié à l’esthétique Bio aux Comores : La Maison BEAUCOR…

Qui se cache derrière la Maison Beaucor ?

Je suis Karima Jaffar (alias Karida), la fondatrice de la Maison Beaucor. J’ai passé toute mon enfance aux Comores, lieu où j’ai développé ma passion pour la science du bien-être et de la beauté. Arrivée au Caire à l’âge de 20 ans, j’ai obtenu mon diplôme d’esthéticienne en 2001. Neuf ans plus tard, je suis devenue la pionnière dans le secteur de l’esthétique BIO made in Comores et j’ai ouvert mon premier institut: Maison BEAUCOR. Précurseure dans le domaine, j’ai donc ouvert les portes de l’esthétique BIO en créant moi-même mes propres soins, inspirés des rituels de beauté ancestraux de la femme africaine et particulièrement comorienne. Je travaille au développement de différentes techniques dédiées à la beauté de la femme et particulièrement celles des îles de la lune.

Quelle est la philosophie de la Maison Beaucor ?

Une philosophie basée sur l’acceptation de soi. Dans la communauté comorienne comme dans bien d’autres pays africains et asiatiques, la peau blanche est la plus haute distinction de la beauté. Plus le teint est clair, et plus la femme est considérée comme belle. Les femmes à la peau claire sont considérées comme plus attrayantes. Un dicton comorien dit « mwana mzuri nusu ya mali» (un bel enfant est une moitié de fortune). Le proverbe souligne de manière subtile qu’une femme a plus de chances de se marier et d’appartenir à une classe aisée (avec les avantages économiques sociaux qui en découlent) si sa peau est claire. Ce phénomène est étroitement lié à l’histoire coloniale. Cette problématique du colorisme est également présente dans la communauté noire des États-Unis. Cette «haute distinction» de la beauté pousse certaines femmes à la dépigmentation artificielle  (ensemble de procédés visant à obtenir un éclaircissement de la peau noire par l’utilisation des produits nocifs à visée cosmétique).

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Mon enfant souffre d’un trouble de l’apprentissage. Il est dyslexique : Comment l’aider à ne pas être en échec scolaire ?

Qu’est-ce que la dyslexie ?

La dyslexie est un trouble de l’apprentissage de la lecture qui entraîne chez l’enfant une difficulté pour la lecture. Les troubles se manifestent par des erreurs d’identification des lettres, des confusions auditives entre les sons proches (pain/bain), des confusions visuelles entre les lettres de formes proches(p/q,b/d), des inversions de lettres( por au lieu de pro), des ajouts de lettres.

C’est un trouble neurologique durable qui doit être pris en charge au plus tôt, dès que les parents et les enseignants se rendent compte que l’enfant a des difficultés à lire, en général à la fin du CE1.

La dyslexie concerne environ 10% des enfants donc sur une classe de 20, en moyenne 2 enfants peuvent en souffrir. Ce n’est pas une maladie et par conséquent, il n’y a ni médicaments, ni traitement pour la dyslexie.

Les moyens thérapeutiques de prise en charge sont un accompagnement avec des stratégies et une véritable rééducation réalisée avec une équipe pluridisciplinaire et les parents.

L’enfant dyslexique n’est pas moins intelligent qu’un autre enfant mais s’il n’est pas pris en charge correctement, cela peut engendrer des effets secondaires sur sa santé mentale par les humiliations vécues à l’école. L’enseignant peut associer les difficultés à lire comme de la flemmardise et déprécier l’enfant qui ne comprend pas et développe une phobie scolaire. Le parent à son tour est complétement désemparé.

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